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Newsletter #4 |
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Septembre 2021 |
Au sommaire
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# Le dossier RaceAndCare : le transport routier des équidés
# Suivi Parlementaire : interview de Jean-Pierre VOGEL, Président du Groupe Cheval au Sénat
# Podcast : à la découverte du Label EquuRES
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# La vie après les courses : PegaseBuzz en immersion à l’Etrier de Granlieu, haut lieu de la reconversion
# Vidéos
# Articles de Presse
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Le Dossier RaceAndCare
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Le transport routier des équidés : sécurité et confort
Dans le cadre d’une proposition de loi portée par le groupe Europe Ecologie Les Verts au Sénat en mai dernier, il a été proposé que la durée de transport des équidés sur le territoire français soit limitée à 8 heures par jour.
L’Institution a immédiatement sollicité une audience auprès de Mme CHAUVIN, Rapporteur du projet de loi, et a pu exposer ses arguments concernant la spécificité des transports de chevaux de course.
Il a été rappelé que, sur le sujet du transport comme sur tous les autres thèmes liés au bien-être, l’objectif de l’entourage du cheval est de le placer dans les meilleures conditions pour qu’il puisse réaliser une performance en compétition à son arrivée sur l’hippodrome. Dès lors, il est dans l’intérêt manifeste du propriétaire et de l’entraîneur que le cheval voyage dans un véhicule parfaitement aménagé, sécurisé et ventilé, et avec un temps de transport raisonnable, pour qu’il soit totalement compétitif au moment de la course.
Les personnels en charge de l’accompagnement des chevaux sont spécifiquement formés et veillent tout au long du trajet à leur confort.
Nos arguments et ceux des autres filières animales ont été entendus et la proposition de loi en question n’a pas été retenue. Il nous faut malgré tout rester extrêmement vigilants sur ces sujets et un nouveau clip produit par l’Institution des courses, portant sur le thème du transport, vient d’être réalisé et diffusé sur les réseaux sociaux. Comme tous les autres supports, il sera porté à la connaissance des parlementaires pour les éclairer sur nos méthodes de travail et toute l’attention que les acteurs des courses portent au quotidien à leurs chevaux.
Diffusez-les, relayez-les, le #RaceAndCare est à votre disposition !
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Suivi Parlementaire
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Interview de Jean-Pierre VOGEL, Président du Groupe Cheval au Sénat
Le jeudi 30 septembre 2021, dans l'après-midi, le Sénat examinera la proposition de loi adoptée par l'Assemblée Nationale, après engagement de la procédure accélérée, visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale. L'occasion de faire le point sur les mesures ayant une incidence directe sur la filière équine avec le Sénateur Jean-Pierre VOGEL, Président du Groupe Cheval à la chambre haute du Parlement français.
Jean-Pierre VOGEL, en votre qualité de Président du Groupe Cheval au Sénat, que vous inspire la proposition de loi adoptée par l’Assemblée Nationale, visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale ?
JPV : « La relation plurimillénaire que nous avons su tisser avec « nos amies les bêtes » est essentielle ; elle contribue à définir notre condition humaine. Les animaux sont, comme le précise le code civil depuis 2015, des êtres doués de sensibilité et à ce titre ils méritent une protection et une attention particulières. Le renforcement des sanctions pénales contre la maltraitance et contre les abandons d’animaux domestiques correspond à ma vision humaniste.
Quatre mesures portent plus spécifiquement sur la filière équine : certificat de connaissance des besoins des équidés (art. 1), obligation de transparence de l’acte de névrectomie (art. 6), vente forcée des équidés abandonnés dans les centres équestres (art. 7) et interdiction des « manèges à poney ». Ces mesures, travaillées avec la filière, vont toutes dans le bon sens.
Permettez-moi cependant d’exprimer mon inquiétude quant à la mention des équidés au sein du premier chapitre qui concernait en premier lieu les animaux de compagnie. Le cheval est un animal domestique, mais n’est pas un animal de compagnie, c’est un animal de rente. Je tiens à cette définition car elle a de nombreuses implications pour l’équilibre de la filière cheval en France. »
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La vie après les courses
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PegaseBuzz en immersion à l’Etrier de Granlieu, haut lieu de la reconversion
Au printemps dernier, Roxanne LEGENDRE est partie à la rencontre de Martial DELUMEAU et Nicolas DALOUS à l’Etrier de Granlieu. Son reportage, diffusé sur les réseaux sociaux PegaseBuzz - média engagé ayant pour thématique principale le cheval durable et contemporain, a donné un joli coup de projecteur à ce havre de paix implanté à proximité de Nantes, sur une vingtaine d’hectares. Pour la newsletter #RaceAndCare, Nicolas DALOUS revient sur la genèse de son écurie de propriétaires et sur l’impact grandissant de la reconversion sur l’activité de l’entreprise qu’il dirige avec Martial DELUMEAU.
Lorsqu’ils ont repris l’Etrier de Granlieu, en août 2019, Nicolas DALOUS et Martial DELUMEAU avaient déjà en tête de faire évoluer cette écurie de propriétaires, installée à Saint-Colomban (44), en un site spécialisé dans la reconversion de chevaux de course. La mécanique est bien huilée : Martial travaille les équidés, Nicolas gère toute la logistique. « Je m’occupe des tâches administratives, de l’entretien et du transport car j’ai une formation de transporteur de chevaux, explique l’intéressé. A l’origine, je travaillais dans la restauration avant de devenir chauffeur taxi. Dans ma jeunesse, j’ai pratiqué l’équitation pendant 10 ans, au Haras de Jardy dans les Hauts-de-Seine, mais je suis toujours resté un cavalier lambda (rires) ! Martial, lui, baigne depuis son enfance dans le milieu du cheval. Il a obtenu un Bac Pro CGEH (NDLR : Conduite et Gestion de l’Entreprise Hippique) et passe le clair de son temps au contact des chevaux, pour la reconversion et également en concours puisqu’il évolue dans les épreuves de Pro 4 en complet. »
L’Etrier de Granlieu, où stationnent actuellement 42 chevaux, propose tout un ensemble de services, allant de l’encadrement à la vente d’équidés en passant par les stages d’équitation, les concours, les balades et randonnées ou encore les pensions, en plein essor.
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Articles de Presse
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La presse française et internationale évoque le bien-être équin
Les images très médiatisées de Saint Boy refusant de franchir les obstacles pendant l’épreuve de pentathlon des Jeux Olympiques de Tokyo sont au centre des débats sur le bien-être équin.
Dans l’Equipe, Serge LECOMTE, Président de la FFE, réagit à la campagne très critique menée par des mouvements animalistes et antispécistes au lendemain des JO.
Le média Américain The Horse explique que, selon plusieurs experts du comportement équin, les indicateurs de bien-être et de mal être observés sur des chevaux au travail, montrent que nombre d’entre eux apprécient réellement les activités auxquelles ils prennent part avec des humains.
Le Sillon Belge présente un plaidoyer pour l’utilisation moderne du cheval de trait ou « cheval de travail ».
Pour finir le journal Le Pays d’Auge propose un reportage sur le « GoingStick » un nouvel outil de précision pour mesurer l’état des pistes sur l’Hippodrome de Deauville La Touques.
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#RACEANDCARE
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